En connaissant la force et les actions de corps qui nous environnent nous pourrions nous rendre comme maƮtres et possesseurs de la nature

Car [ces connaissances] mā€™ont fait voir quā€™il est possible de parvenir Ć  des connaissances qui soient fort utiles Ć  la vie, et quā€™au lieu de cette philosophie spĆ©culative, quā€™on enseigne dans les Ć©coles, on peut en trouver une pratique, par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de lā€™eau, de lā€™air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers mĆ©tiers de nos artisans, nous les pourrions employer en mĆŖme faƧon Ć  tous les usages auxquels ils sont propres et ainsi nous rendre comme maĆ®tres et possesseurs de la nature. Ce qui nā€™est pas seulement Ć  dĆ©sirer pour lā€™invention dā€™une infinitĆ© dā€™artifices, qui feraient quā€™on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commoditĆ©s qui sā€™y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santĆ©, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. Discours sur la mĆ©thode, chapitre 6, Descartes

Discours sur la mƩthode, Chapitre 6, Descartes

Cours de philosophie de la nature sur la philosophie du mouvement