Dieu nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes.

a. l’omniscience de Dieu
Un procédé d’accumulation met l’emphase sur la connaissance de Dieu. Tu connais yada’ est répété 4 fois. Des mérismes permettent, entre deux polarités, de mesurer l’étendue de la connaissance divine, qui s’étend du lever au coucher 24h, devant et derrière 360°. La connaissance de Dieu est d’abord neutre v.1-4, puis elle se fait ambivalente : elle serre sour le priant, terme utilisé pour le siège des villes. La main de Dieu posée sur le priant peut être la main qui bénit, mais aussi une mainmise qu’il exerce sur lui. Dieu connaît le priant mieux que lui-même v.6, ce qu’il reconnaît avec un mélange d’admiration et d’accablement. Le priant demeure ambivalent dans la crainte de Dieu qui le saisit, crainte qui n’est pas une peur mais une vénération pleine d‘effroi face à l’excès de sa grandeur.

Session sur les psaumes sur le psaume 139