Jésus-Christ ne pouvait pas errer, ni se tromper, ni nous tromper. Il ne pouvait donc pas ignorer ce qu’il était censé savoir. Qu’il ignore ce qu’il ne lui est pas nécessaire de savoir, comme la peinture ou les mathématiques, cela importe peu. En matière religieuse en revanche, Jésus est dans une certaine ignorance puisqu’il dit ignorer le jour du jugement. Le magistère tend à enseigner qu’il feignait l’ignorance pour des raisons pédagogiques. Ce n’est pas une atteinte à la dignité du Christ Sauveur que de dire qu’il a pu exister des limites à sa science infuse.
Cours de Christologie sur la vertu de religion et de science dans puis sur les trois modes de connaissance dans le Christ