Le péché a introduit dans la création la nécessité d’un rachat. La brutalité de la mort fait que nous avons à espérer le salut pour lequel nous sommes faits, alors même qu’il semble se dérober sous nos pieds. Le salut n’est donc pas nouveau, mais seulement l’espérance. Il y a une reconnaissance très ancienne de l’église que Dieu peut sauver des hommes par des voies extraordinaires bien qu’ils n’aient pas reçu le baptême. Dieu a sans arrêt pris soin de tous les hommes. La pratique du Bien et la recherche du salut dans l’attente du sauveur est possible, même pour ceux qui ne connaissent pas le Christ. Il y a en chaque homme la possibilité d’une expérience anticipée des vertus théologales.
Cours de Théologie fondamentale I sur le Christ médiateur et plénitude de la révélation