Seul le bien choisi librement est vraiment bon.

L’homme doit se mettre en quête de Dieu avant de pouvoir entreprendre une réflexion morale. Il ne s’agit pas de connaître des choses mais de s’engager soi-même, de participer à la loi de Dieu dans la relation avec Dieu. L’église ne se substitue pas à la conscience des personnes, mais elle la forme. Seul le bien choisi librement est vraiment bon. La dignité de l’homme est d’être libre et d’avoir une conscience qui ne peut pas lui être enlevée. Or notre premier devoir est de former notre conscience pour qu’elle devienne une conscience du plus grand bien. L’appel du bien s’enracine dans une expérience fondamentale : nous sommes d’abord aimés, et c’est cet amour premier qui donne de rechercher le plus grand bien.

Cours de Théologie morale sur les actes intrinsèquement mauvais et la liberté de qualité