Il fallait que le fils de l’homme souffre pour entrer dans la gloire

Il y a peu de références spatiales durant la montée vers Jérusalem chez saint Luc. Il y a même des incohérences. Cette montée n’est donc pas d’abord topographique. Le tragique de cette montée est présenté en Lc 13, 32-35 : si Jésus a quitté la Galilée, ce n’est pas sous la menace mais pour accomplir sa mission puisqu’il ne convient pas qu’un prophète meure ailleurs qu’à Jérusalem. Une nécessité de souffrir s’impose au fils de l’homme, inséparable de la gloire à laquelle elle introduit le Christ. La montée est un chemin de mort, de gloire et de jugement. Elle est l’accomplissement de l’exode annoncé à la Transfiguration.

Cours sur les Synoptiques sur le schéma narratif et la montée à Jérusalem