Dès la fin du Ier siècle et jusqu’au début du IIIème siècle, le gnosticisme pullulant a été une hérésie difficile à démasquer et à combattre. Le docétisme a été combattu par Origène et Clément d’Alexandrie au IIème siècle. Arius gauchit la foi en l’accommodant dans un système philosophique préconçu qui la dénature. Il utilise l’illusion de la fausse simplicité et met ses idées sous forme de dialogues et de chanson. L’évêque d’Arius le convoque, l’interroge, mais ne voit pas par quel bout le condamner. Alors, en 321, Athanase, diacre, secrétaire de l’évêque, voit que l’erreur se diffuse et veut la contrer. Voici que Constantin est intéressé par l’arianisme. Conscient de son pouvoir religieux, il décide de donner aux évêques les moyens de se réunir et de discuter en synode du cas de la doctrine d’Arius. Athanase domine l’assemblée conciliaire. Et on va prendre un Crédo qui existe déjà, celui de Césarée, et on va y insérer ce qui s’oppose à l’arianisme : engendré non pas créé, consubstantiel au Père.
Cours de Christologie sur les quatre grandes hérésies anténicéennes