Dans chaque église, dédiée ou non à Marie, se trouve sa statue. Que vient-on faire auprès d’elle ? D’abord, avant même de la louer, la supplier ou de la remercier, on s’approche d’elle simplement pour la regarder, la contempler, l’admirer ! Pourquoi ? Tous les théologiens et maîtres spirituels médiévaux le disent et l’humble fidèle le devine : car, quelle que soit le savoir-faire du sculpteur ou du peintre, Marie est belle ! Souverainement belle. Belle de la grâce qui l’habite toute, belle de sa proximité avec le Christ. Belle comme la fiancée du Cantique des Cantiques : Tota pulchra es, Maria (cf. Ct 4, 1 )
Odile Robert, L’Église pèlerine. Histoire de la spiritualité chrétienne
Session sur la Révélation progressive de Marie dans l’église et le caractère eschatologique de l’église sur la consolation dans l’épreuve des derniers temps