Pourquoi l’homme fait-il le mal alors qu’il a soif du bien ? De cette question découlent toutes les différentes conceptions de la corporéité proposées par les spiritualités et les religions. Notre faiblesse de caractère et à notre inclination au mal introduisent une désunité en l’homme que toutes les spiritualités ont tenté de résoudre. Le bouddhisme poursuit l’extinction des désirs, Confucius pose une indétermination morale au départ, Platon cherche à s’évader du corps. Nous reconnaissons une certaine convergence avec ce que dit notre catéchisme. Cependant reconnaître que la nature humaine n’est pas entièrement corrompue nous empêche de réduire l’homme à un écheveau de passions.
Cours de Morale fondamentale 2 sur l’involontaire et le volontaire