Derrière l’expression des signes des temps, il y a deux alternatives : ou bien je pose sur les temps le regard de l’évangile, et je discerne les chemins de vie et les chemins de mort, ou bien c’est l’histoire elle-même qui va dire la volonté de Dieu. Une vision hégélienne veut en effet que l’histoire soit une révélation, que l’esprit parle dans l’histoire, et qu’il faille obéir au sens de l’histoire pour obéir à l’Esprit. Cela donne deux postures strictement opposées vis-à -vis de la modernité. Les vrais tenants de la théologie de la libération disent que le passé ne nous engage pas. Il n’y aurait que des formules historiques circonstanciée. L’assemblée célébrant doit écrire sa confession de foi. Dans cette perspective marxiste, qui est essentiellement un progressisme, ce qui est passé est dépassé. Mais qui donc est ce Je dans le Crédo ? Cette question est fondamentale : est-ce l’assemblée présente ou l’assemblée universelle ?
Signes des temps, Définition
Cours sur les Sources métaphysiques de la théologie sur les théologies de la libération