Il importe donc que les passions soient réglées par les facultés supérieures, et par les vertus théologales, pour qu’elles soient ordonnées dans le sens du bien. Notre corporéité et notre affectivité est créée bonne mais l’homme n’est pas à abandonner aux manifestations spontanées des passions car la concupiscence comme séquelle du péché originel empêche nos passions d’être fiables. Ce n’est pas être heureux que de suivre ses impulsions puisque cela est infra-humain, et parce que depuis la chute notre affectivité demande à être réordonnée. Il importe ainsi de régler ses appétits pour qu’ils ne conduisent pas à des comportements inconvenants. Et il ne s’agit pas seulement de conformer nos actes, mais de conformer jusqu’à nos intentions secrètes. La déiformité de l’agir découle de la déiformité de l’être. Ainsi par la grâce nous ne sommes pas des personnes qui agissons comme des fils de Dieu, mais nous sommes des Fils de Dieu, nous sommes Dieu par participation

Cours de Morale fondamentale 2 sur