L’ordre du récit de la création reflète l’ordre de la création elle-même.

Le texte a une certaine rigueur et une certaine logique. L’ordre de ce texte est complexe correspond au discours qu’il tient sur le monde : il est ordonné et complexe. La forme correspond au fond. Dieu voyant que cela est très bon ne qualifie pas uniquement l’humain, mais l’ensemble qui n’est très bon que dans son rapport avec l’humain. Les astres étaient divinisés par les civilisations mésopotamiennes. Le dieu Shamash du code d’Hammourabi est garant de l’ordre cosmique et demande la promulgation de lois. Il y avait aussi des déesses-lune, vénérées en Chaldée d’où vient Abraham. Or la lumière ne vient pas de ces astres, mais ils la reflètent d’une certaine manière. Ainsi le récit de la création veut réduire les astres à des créatures, ayant une utilité pratique pour le travail et religieuse pour la succession des fêtes. Dire que l’homme est à l’image de Dieu revient à dire que les astres ne le sont pas.

Cours sur le Pentateuque sur la création et la chute