La trêve de Dieu protège certaines périodes par des dispositifs de paix. La guerre s’oppose au principe du jour du Seigneur. Ainsi la trêve dominicale s’impose assez naturellement. Elle commence donc à la tombée de la nuit de la veille, suivant nos racines hébraïques. Ainsi toutes les semaines, toute l’année, on arrête de se faire la guerre le samedi soir. À l’échelle de l’année, le l’octave pascale fait l’objet d’une trêve. Puis le triduum y est intégré, puis la Pentecôte, la Nativité, le Carême. Par égard pour ce jour particulier, on sanctuarise aussi le vendredi. Finalement, seul l’été reste la principale période gerroyable. Or tous les bras sont occupés par les activités de récolte.
Cours d’histoire de l’église au Moyen-âge sur la paix de Dieu et la trêve de Dieu