L’évangile n’a jamais prétendu être un roman mais un témoignage. Ainsi celui qui lit les évangiles en posant comme hypothèse que les faits rapportés sont faux ne peut pas accéder à la vérité de leur message. Et les témoins de l’évangiles sont d’une catégorie nouvelle pour l’Antiquité. L’évangile s’achève en désignant ceux qu’il faut désormais écouter : ceux que Jésus lui-même a institués témoins et qu’il a accrédités par des signes. Le droit antique ne considérait pas les femmes comme des témoins fiables, mais l’Église reconnaît l’autorité de leur témoignage parce qu’elles ont suivi Jésus depuis les commencements et parce qu’elles ont été les premières à le voir ressusciter.
Cours de Théologie fondamentale 3 sur l’oralité des Evangiles et les miracles de Jésus.