Les pères de l’église tiennent l’expansion rapide de l’église et l’excellence des vertus qu’elle enseigne comme un signe de la vérité de sa prédication. La vie même des chrétiens et de l’Eglise est donc perçue comme un miracle. Mais sans la foi, les propriétés de l’église qu’on admire finissent par être dénigrées. On réduit alors l’Eglise à un bon moyen d’assurer l’ordre dans la société, de faire les œuvres de justice que l’état n’a pas le moyen de faire lui-même.
Cours de Théologie fondamentale 3 sur l’union mystique du Christ et de l’Eglise