Jésus est lui-même le plus haut sacrement. Son humanité visible est le signe de sa divinité invisible.

Jésus est lui-même le plus haut sacrement : son humanité visible est le signe de sa divinité invisible. En raison de l’analogie entre la structure des sacrements et celle de leur auteur, il convenait que Jésus lui-même institue des sacrements comme signes visibles et efficaces de la grâce divine. Jésus-Christ est cause méritoire, efficiente et instrumentale de la grâce que portent les sacrements. Il est donc à leur racine, il est la cause immédiate de leur institution. Les protestants ne reconnaissent comme sacrements que le baptême et l’eucharistie, et en tant que simple promesse de grâce. Nous voyons donc dans leurs signes plus qu’eux-mêmes n’y voient, parce que nous reconnaissons l’efficience ontologique du signe sacramentaire.

Cours sur les sacrements, sur l’institution et la structure des sacrements