Les peuples humains sont des fragmentations temporaires et des images imparfaites de l’unique peuple voulu par Dieu.

L’Eglise est une assemblée humaine et en ce sens elle n’est pas sans ressemblance avec ces autres communautés humaines que sont les nations comme le soulignent les Pères conciliaires dans Lumen Gentium. Mais c’est le peuple de Dieu qui accomplit la perfection des peuples humains, fragmentations temporaires et images imparfaites de l’unique peuple voulu par Dieu. Les aspirations les plus hautes des nations tiennent dans la belle vie, le bonheur de la vie en commun. Ces aspirations ne se trouvent pleinement satisfaites que par un moyen surnaturel, dans l’Eglise, par la présence de l’Esprit-Saint. C’est l’ordre à la fin qui est le fondement de l’unité des peuples. Or dans l’Eglise la finalité est surnaturelle, elle est le Christ lui-même, et l’Esprit-Saint en chacun des membres leur assure leur cohésion dans la poursuite de leur fin.

Cours d’Ecclésiologie sur le Corps du Christ chez saint Paul