L’Eglise est vivante de la vie divine elle-même.

On ne trouvera aucune assemblée humaine dans laquelle les membres sont unis de manière aussi étroite que l’Eglise. En effet l’unité des membres du corps du Christ est aussi étroite que celle des membres d’un corps physique. Aussi Le corps de l’Eglise est vivant donc en croissance. C’est de la vie divine elle-même qu’il est vivant, et c’est en conformant toujours plus ses membres, l’Eglise, à sa tête, le Christ, que croit ce corps. La grande parabole de la vigne en Jn 15 est l’enseignement de Jésus dans lequel cette vérité est la plus manifeste. La fécondité de l’Eglise dans sa croissance y est aussi soulignée. Ainsi le mystère qu’annonce saint Paul est indissociablement celui du Christ et celui de l’Eglise. En effet il a reçu la mission de nous révéler cela même qu’il a vécu sur le chemin de Damas : toucher un chrétien, c’est toucher le Christ.

Cours d’Ecclésiologie sur l’analogie de la vigne et celle des noces