Ainsi donc, pour ce qui regarde les maux de l’âme, les maux de la conduite humaine, les maux qui corrompent les moeurs, maux si graves que les plus éclairés parmi les païens ne croient pas qu’un Etat y puisse résister, même quand les villes restent debout, pour tous les maux de ce genre, les dieux n’ont pris aucun souci d’en préserver leurs adorateurs , bien au contraire , comme nous l’avons établi plus haut, ils ont tout fait pour les aggraver.
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre 02,16