La connaissance d’une chose exige qu’elle existe réellement en celui qui la possède. Mais la définition n’est pas encore une connaissance. C’est pourquoi dire que Dieu est parfait ne suffit pas à me faire connaître sa perfection. On n’a donc d’abord qu’une connaissance nominale de Dieu, que je ne peux désigner qu’avec des mots voués aux créatures, et que comme cause de ce que je connais. Cela revient à connaître l’artiste par la connaissance de ses œuvres.
Cours de Philosophie de la nature sur la diversité des sens externes