Un premier homme croit dans la technique, un second dans le social. Tous deux refusent de voir que le problème de l’homme, c’est son cœur.

Si vous croisez quelqu’un dehors et que vous lui dites d’aller s’agenouiller devant le tabernacle, il vous rira au nez et s’en ira. De fait, croire que Jésus-Christ est vivant, cela demande de la foi, croire que Jésus-Christ est vivant dans le tabernacle, cela demande beaucoup, beaucoup de foi, croire que Jésus est vivant dans la hiérarchie de l’Église, cela demande encore plus de foi. Pourtant, nous avons continué à nous adresser au monde comme s’il avait la foi. De fait, il y a quelques décennies il y a avait en occident une foi ambiante qui permettait d’évangéliser de cette manière-là. Mais à la sortie des deux guerres mondiales, les foules ont quitté l’Église, les étudiants, les travailleurs, les intellectuels, tous incapables d’encore croire en Dieu malgré l’atrocité du monde. Sont alors nés deux types d’hommes. Le premier est celui qui ne croit plus qu’en la technique, qui n’est intéressé que par les sondes qu’on envoie sur Mars, parce que ça au moins, c’est concret. Le second est celui qui ne croit plus que dans le social, qui croit que si l’on changeait la société pour qu’elle soit plus juste, alors le monde serait plus juste. L’un et l’autre refusent de voir que le problème de l’homme, c’est le coeur de l’homme. Alors nous avons voulu les catéchiser, mais en vérité, nous nous sommes laissés catéchiser par eux. Ayant vu cela les père du Concile ont dit « Stop ». Il est nécessaire que chaque chrétien soit engendré à la foi adulte par un cheminement catéchuménal.

Catéchèse sur la foi adulte et la religiosité naturelle