Le chrétien est appelé à être un homme de culture. Le bien que nous donnons au monde, nous le donnons à un monde donné, à un certain monde, à une certaine culture. Les religieux sont a priori estimés, mais ils ne sont crédibles que lorsqu’ils sont familiers du quotidien. Il ne s’agit pas de produire de nouvelles synthèses mais de promouvoir une progression de la compréhension du dogme, de l’intelligence de la foi, en quittant tout esprit de surplomb qui parachute des synthèses en se désintéressant de leur réception. Puisqu’il n’y a pas de morale désincarnée, c’est en le rendant désirable que nous devons proposer le bien. Les textes sont écrits, mais leur réception est encore à approfondir.
Cours de Théologie morale sur la morale incarnée