En somme, nous ressentons autant de désirs qu’il existe en nous de facultés : désir de voir, de toucher, d’entendre, désir de connaître, de lire, d’apprendre, désir d’écouter, de parler ou de se taire, désir de marcher, de courir, de voler ou de ne rien faire , en gros, désir de vivre, d’être heureux et parfois de mourir. […] Nous ne pouvons pas satisfaire ensemble tous nos désirs et nous constatons que, maintes fois, ils se combattent, qu’il nous faut donc choisir entre eux. […] La question morale va se concentrer pour nous, au départ, sur le choix entre les désirs corporels et les désirs spirituels.
Servais Pinckaers, Passions et vertus p.41
Cours de Morale fondamentale 2 sur l’involontaire et le volontaire