Ne connaissons qu’une seule lutte, […] “gardant le bon dépôt” [2 Tm 1,14] que nous avons reçu de nos Pères, adorant le Père, le Fils et le Saint-Esprit, reconnaissant dans le Fils le Père, dans l’Esprit le Fils, en qui nous avons été baptisés, en qui nous avons mis notre foi, avec qui nous sommes réunis, les distinguant avant de les unir, et les unissant avant de les diviser, reconnaissant que les Trois ne sont pas comme un seul – car les noms ne sont pas sans hypostase, ou attribués à une seule hypostase, comme si la richesse était pour nous dans les mots et non dans les réalités -, mais que les Trois sont Un. En effet, ils sont Un non pas par l’hypostase, mais par la divinité. L’Unité est adorée dans la Trinité et la Trinité récapitulée dans l’Unité
Saint Grégoire de Nazianze, Discours 6, 22, SC 405, p. 175. 177
Cours de Théologie trinitaire sur l’homotimie de saint Basile