L’autel et l’ambon sont deux formes d’une unique table.

Le psaume est chantĂ© de l’ambon puisqu’il est parole de Dieu. Il rompt l’austĂ©ritĂ© de la succession des lectures et introduit Ă  la lecture chrĂ©tienne de l’Ancien Testament. On se lève, l’évangĂ©liaire est pris solennellement sur l’autel, et est accompagnĂ© avec ampleur jusqu’à l’ambon. Les deux tables de l’eucharistie sont deux formes d’une unique table, c’est cela qui est signifiĂ© lorsque l’EvangĂ©liaire est posĂ© sur l’autel. La manducation par l’écoute dispose Ă  la manducation par le sacrement. Les deux ne font qu’un seul acte de culte. La proclamation de l’évangile par le diacre est entourĂ©e d’un cĂ©rĂ©monial tirĂ© d’un rituel royal de la cour de byzance. La proclamation de l’Evangile est elle-mĂªme mise en valeur par le dialogue avec le diacre ou le prĂªtre. Le diacre fait un signe de croix sur le lectionnaire pour signifier que proclamer et vivre l’Evangile est un martyr. Le culte rendu au livre de l’Evangile ne se borne pas aux honneurs qui entourent sa proclamation Ă  la messe. L’Evangile prĂ©sidait par exemple au Concile d’Ephèse.

Cours de Liturgie sur la liturgie de la parole