Le ministre du sacrement fait partie du signe sacramentel. Le signe qu’il pose n’est pas le signe de son intention mais le signe de celle du Christ. Il est requis que le ministre du sacrement engage sa liberté dans l’administration du sacrement, en voulant faire ce que l’Eglise veut faire. Les sacrements ne sont valables que pour les vivants puisque dans la vision béatifique, où la gloire succède à la grâce qui en était le germe. Le baptême configure au Christ, et c’est cette configuration qui ouvre le sujet aux autres sacrements. Certains prétendent que Dieu ne pourrait pas baptiser les petits enfants sans leur consentement individuel. Nous répondons que pour la vie Dieu n’est pas démocrate. Il ne t’a pas demandé ton avis avant de te donner une vie périssable. Pourquoi faudrait-il qu’il te le demande avant de te donner la vie impérissable ? Faut-il baptiser une personne dans le coma sans être sûr de son désir de le recevoir ? Si elle a manifesté des signes d’intérêt pour la religion chrétienne auparavant, il est possible de l’administrer sous condition.
Cours sur les sacrements, sur les obligations des sacrements et le laïcat