Les mots qui sonnent en frappant l’air sont à bon droit appelés nuées car l’obscurité des allégories s’ajoute à eux comme des nuages. Après le péché, l’homme a commencé de travailler et ces nuées lui furent nécessaires ; Mais avant le péché, Dieu irriguait (l’esprit de l’homme) par une source intérieure (v. 6 : une source montait du sol), parlant à son intelligence, et il n’avait pas besoin de recevoir des mots de l’extérieur comme la pluie des nuages, mais de sa propre source, c’est-à-dire de la vérité demeurant dans l’intime de lui-même, il était rassasié.
De Genesi contra Manicheos, livre II, chap. IV, n°5. PL 34, col. 198-199
Cours sur les sacrements, sur –