Le signe renvoie à autre chose que lui-même, il est lié à une altérité. Une néo-protestantisation réduit les signes à une explication symbolique, psychologique et pédagogique, sans reconnaître dans le signe l’incarnation de son émetteur, le Christ. Or lorsque dans le signe n’est plus reconnu l’émetteur qui est Dieu, le signe devient une idole, il devient comme un Dieu. Cette perversion du signe conduit à une réduction du signe en signal. La communication devient alors une finalité, et la communion est progressivement évacuée.
Cours sur les sacrements, sur –