Livre du Deutéronome
Dt 18, 15-20
Moïse disait au peuple :
« Au milieu de vous, parmi vos frères,
le Seigneur votre Dieu
fera se lever un prophète comme moi,
et vous l’écouterez.
C’est bien ce que vous avez demandé au Seigneur votre Dieu,
au mont Horeb, le jour de l’assemblée, quand vous disiez :
“Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu,
je ne veux plus voir cette grande flamme,
je ne veux pas mourir !”
Et le Seigneur me dit alors :
“Ils ont bien fait de dire cela.
Je ferai se lever au milieu de leurs frères
un prophète comme toi ;
je mettrai dans sa bouche mes paroles,
et il leur dira tout ce que je lui prescrirai.
Si quelqu’un n’écoute pas les paroles
que ce prophète prononcera en mon nom,
moi-même je lui en demanderai compte.
Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom
une parole que je ne lui aurais pas prescrite,
ou qui parlerait au nom d’autres dieux,
ce prophète-là mourra.” »
Livre de la Sagesse
Sg 13, 10-13
Mais malheureux, car ils espèrent en des choses mortes, ceux qui ont appelé « divinités » des ouvrages de mains humaines, de l’or et de l’argent travaillés avec art, figurant des êtres vivants, ou une pierre quelconque, ouvrage d’une main d’autrefois ! Ainsi un bûcheron, qui a scié un arbre facile à transporter, il en a raclé toute l’écorce selon les règles, et, avec tout l’art qui convient, il a fabriqué un objet, pour les besoins de la vie courante. Les chutes de son ouvrage, il les a fait brûler pour préparer sa nourriture, puis il s’est rassasié. Quant à la chute qui ne pouvait servir à rien, ce bout de bois tordu et plein de nœuds, il s’est mis à le tailler pour occuper ses loisirs, et, en amateur, il l’a sculpté, il lui a donné une figure humaine
Livre d’Osée
Os 7, 1-9
Quand je voulais guérir Israël, alors s’est dévoilée la faute d’Éphraïm, et les méfaits de Samarie, car ils pratiquent le mensonge. Le voleur s’introduit dans les maisons, et au-dehors sévit le brigand. Ils ne disent pas dans leur cœur que je me souviens de tous leurs méfaits ; à présent leurs œuvres les encerclent, elles sont là devant moi. Dans leur malice, ils amusent le roi, et par leurs mensonges, les princes. Tous, ils sont adultères, comme un four brûlant, que le boulanger cesse d’attiser depuis qu’il a pétri la pâte jusqu’à ce qu’elle ait levé. Au jour de notre roi, les princes, embrasés par le vin, se rendent malades ; on tend la main aux railleurs. Par leur complot, ils ont rendu leur cœur pareil au four dont le boulanger sommeille toute la nuit et qu’un feu violent fait brûler au matin. Tous, comme un four, ils sont embrasés : ils dévorent leurs juges ; tous leurs rois sont tombés, pas un d’entre eux ne crie vers moi ! Éphraïm se mêle aux autres peuples, Éphraïm est une galette qu’on n’a pas retournée ! Des étrangers dévorent sa force, et lui n’en sait rien ; ses cheveux ont blanchi, et lui n’en sait rien.
Livre des Psaumes
Ps 94 (95), 1-2, 6-7abc, 7d-9
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc
Mc 1, 21-28
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
Passion de Jésus-Christ selon saint Marc
Mc 14, 32-38
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
1 Co 7, 32-35
Frères,
j’aimerais vous voir libres de tout souci.
Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur,
il cherche comment plaire au Seigneur.
Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde,
il cherche comment plaire à sa femme,
et il se trouve divisé.
La femme sans mari,
ou celle qui reste vierge,
a le souci des affaires du Seigneur,
afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit.
Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde,
elle cherche comment plaire à son mari.
C’est dans votre intérêt que je dis cela ;
ce n’est pas pour vous tendre un piège,
mais pour vous proposer ce qui est bien,
afin que vous soyez attachés au Seigneur sans partage.