Le dialogue du salut doit se distinguer par la clarté de son langage.

Les évêques doivent proposer la doctrine chrétienne d’une façon adaptée aux nécessités du moment, c’est-à-dire en répondant aux difficultés et questions qui angoissent le plus les hommes ; il leur faut veiller sur cette doctrine, apprenant aux fidèles eux-mêmes à la défendre et à la répandre. Dans sa transmission, qu’ils manifestent la sollicitude maternelle de l’Église à l’égard de tous les hommes, fidèles ou non, et qu’ils accordent une particulière attention aux pauvres et aux petits, que le Seigneur les a envoyés évangéliser.

Puisqu’il appartient à l’Église d’engager le dialogue avec la société humaine au sein de laquelle elle vit , c’est au premier chef la tâche des évêques d’aller aux hommes et de demander et promouvoir le dialogue avec eux. Ce dialogue de salut, si l’on veut qu’y soient toujours unies la vérité à la charité, l’intelligence à l’amour, il faut qu’il se distingue par la clarté du langage en même temps que par l’humilité et la bonté, par une prudence convenable alliée pourtant à la confiance : celle-ci, favorisant l’amitié, unit naturellement les esprits .

Pour annoncer la doctrine chrétienne, il faut user des moyens variés qui sont aujourd’hui à notre disposition : avant tout, la prédication et l’enseignement catéchétique qui tiennent toujours la première place ; également la présentation de la doctrine dans les écoles et les académies par des conférences et des réunions de tout genre ; enfin sa diffusion par des déclarations publiques faites à l’occasion de certains événements, ainsi que par la presse et les divers moyens de communication sociale qu’il importe absolument d’utiliser pour annoncer l’Évangile du Christ .

Christus Dominus, Décret du Concile Vatican II sur la charge pastorale, 13

Inventaire des ressources magistérielles sur la catéchèse