Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalom, mon fils ! mon fils !

Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalom, mon fils ! mon fils !

Deuxième livre de Samuel
2 Sa 18, 31 – 19, 5

Alors arriva l’Éthiopien, qui déclara : « Bonne nouvelle pour mon seigneur le roi ! Le Seigneur t’a rendu justice aujourd’hui, en t’arrachant aux mains de tous ceux qui se dressaient contre toi. » Le roi demanda : « Le jeune Absalom est-il en bonne santé ? » Et l’Éthiopien répondit : « Qu’ils aient le sort de ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi, et tous ceux qui se sont dressés contre toi pour le mal ! » Alors le roi fut bouleversé, il monta dans la salle au-dessus de la porte, et il se mit à pleurer. Tout en marchant, il disait : « Mon fils Absalom ! mon fils ! mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalom, mon fils ! mon fils ! » On alla prévenir Joab : « Voici que le roi pleure : il est en deuil d’Absalom. » La victoire, ce jour-là, se changea en deuil pour toute l’armée, car elle apprit ce jour-là que le roi était dans l’affliction à cause de son fils. Et ce jour-là, l’armée rentra dans la ville à la dérobée, comme se dérobe une armée qui s’est couverte de honte en fuyant durant la bataille. Le roi s’était voilé le visage et criait à pleine voix : « Mon fils Absalom ! Absalom, mon fils ! mon fils ! »

Si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit ☆

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean
Jn 12, 20-33

En ce temps-là,
il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem
pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
Ils abordèrent Philippe,
qui était de Bethsaïde en Galilée,
et lui firent cette demande :
« Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André,
et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare :
« L’heure est venue où le Fils de l’homme
doit être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
il reste seul ;
mais s’il meurt,
il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie
la perd ;
qui s’en détache en ce monde
la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir,
qu’il me suive ;
et là où moi je suis,
là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert,
mon Père l’honorera.

Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ?
“Père, sauve-moi
de cette heure” ?
– Mais non ! C’est pour cela
que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait :
« Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là
disait que c’était un coup de tonnerre.
D’autres disaient :
« C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit :
« Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix,
mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
maintenant le prince de ce monde
va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.