Si les choses changent, à quoi bon les connaître ?

Le mouvement a toujours posé problème aux philosophes. A quoi bon étudier maintenant ce qui ne sera peut-être plus dans un instant , si les choses changent, à quoi bon les connaître ? C’est à ce sujet qu’Héraclite dira qu’on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve. Aristote définira le mouvement en trois termes, par son sujet, celui qui change, et par deux contraires. ainsi, lorsqu’un homme illettré devient savant, l’homme est le sujet du mouvement, sa privation est d’être illettré, et sa forme accidentelle est d’être savant. Mais dans le cas du bois qui devient cendre, qu’est-ce qui est devenu cendre ? Nous avons ici à remonter à la matière première, à la substance, qui est le sujet le plus fondamental d’un sujet.

Cours de philosophie