C’est dans la contemplation que l’homme reconnaît le bonheur suprême.

Pour Platon l’homme vit un écart élément douloureux entre la vie de l’âme et celle du corps. Son manichéisme déprécie le corps, suspect et provisoire donc inessentiel. Il conçoit la mort comme la déliaison de l’âme et du corps. Pour Epicure l’âme est composée d’atomes , le souverain bien est l’absence de douleur. Là où Platon voyait le monde sensible comme séparé de la connaissance, Aristote le voit comme conduisant à la connaissance, ce que saint Paul reprendra plus tard. L’homme est pour lui un animal raisonnable, appelé à régler sa conduite en la soumettant à la raison. L’amitié est nécessaire à l’homme et à son bonheur, et les formes supérieures de l’amitié reposent sur l’échange de ce qu’il y a de meilleur. C’est dans la contemplation qu’il reconnaît le bonheur suprême.

Platonisme, Définition

Cours de Morale fondamentale II sur les anthropologies orientale et hellénistique