L’analogie des noces est omniprésente dans l’Ancien Testament pour révéler l’amour de Dieu pour son peuple. C’est notamment le cas chez les prophètes, et de manière de plus en plus explicite : Dieu aime son peuple comme l’époux aime l’épouse , sa relation avec nous est nuptiale. Toute la vie d’Israël peut être exprimée à travers l’infidélité d’Israël à son alliance envers Dieu qui lui reste fidèle. Par deux fois Jésus enseigne des paraboles impliquant des noces : le festin des noces en Mt 22 et la paraboles des vierges sages et folles en Mt 25. Et ces deux fois, l’épouse est absente. C’est saint Jean le Baptiste qui, dans l’évangile selon saint Jean, révèle que Jésus est l’Epoux d’Israël. Saint Paul, lui, se présentera comme paranave en disant « je vous ai fiancés à un Epoux unique ». On comprend alors que Jésus est venu restaurer les noces de l’ancienne alliance, moyennant la purification de son épouse. Et celle qui exprime le plus parfaitement l’Epouse de ces noces, c’est Marie.
Cours d’Ecclésiologie sur l’analogie de la vigne et celle des noces