Être droit exige que toute notre personne soit en harmonie avec le bien.

Plus on reste au niveau universel de la connaissance morale, moins la présence effective des vertus est nécessaire. Pour être un bon professeur de morale il n’est pas nécessaire, jusqu’à un certain point, d’être vertueux : il suffit de n’avoir pas obscurci complètement la mémoire originaire du bien et de savoir raisonner correctement à son sujet. Pour être un homme à la conscience droite, un bon conseiller moral, un bon confesseur, une connaturalité avec le bien est indispensable ainsi qu’une finesse d’esprit, qui exige que toute la personne, et pas seulement son intelligence, se trouve en syntonie avec le bien que l’on cherche et que l’on veut faire.

Livio Melina, La morale entre crise et renouveau

Cours de théologie morale sur la conscience morale