En quoi consiste, en effet, la connaissance qui conduit vers le Père, sinon à refuser de renier celui par qui nous avons appris à le connaître ? Il le dit lui-même : Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père. Telle est par conséquent notre récompense, si nous confessons celui qui nous a sauvés. Et comment le confessons-nous ? En faisant ce qu’il dit, en ne désobéissant pas à ses commandements, en l’honorant non pas seulement des lèvres, mais de tout notre cœur et de tout notre esprit. Il dit, en effet, en Isaïe : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.
Homélie du IIème siècle
« Mes petits enfants, n’aimons pas avec des paroles
et des discours, mais par des actes »
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