Le bien que l’on fait est un acte éternel, irréversible. Le temps nous incarne dans le bien, ou bien nous dissout dans le mal, la culpabilité. Chaque être humain est responsable devant sa conscience, mais on est d’abord responsable de sa conscience. La conscience est faite pour devenir une conscience morale. Sa formation doit aboutir à une transformation. Il y a un donc lien entre la liberté de conscience et la vie spirituelle. Il ne s’agit pas d’abord de faire des œuvres pour Dieu, mais de reconnaître les œuvres de Dieu en nous, et d’aimer Dieu pour les œuvres qu’il fait pour nous, en nous, pour les autres.
Cours de Théologie morale sur la morale incarnée