Jésus n’a pas réellement perdu les richesses dont il s’est éloigné.

Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ, et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Puisqu’il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s’est infiltré dans l’état de pauvre , mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n’a pas réellement perdu celles dont il s’est éloigné.

Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui !

Car notre connaissance est partielle, jusqu’à ce que vienne l’achèvement. Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu fils d’homme, l’unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu’ils puissent contempler la nature de Dieu.

Sermon de saint Augustin pour Noël

Office des lectures du 5 janvier