La catéchèse devra soutenir le jeune pour qu’il assume la responsabilité de son destin de manière toujours plus fréquente et plus déterminante.

Avec l’âge de la jeunesse arrive l’heure des premières grandes décisions. Soutenu peut-être par les membres de sa famille et par des amis, et pourtant livré à lui-même et à sa conscience morale, le jeune devra assumer la responsabilité de son destin de manière toujours plus fréquente et plus déterminante. Bien et mal, grâce et péché, vie et mort, s’affronteront toujours davantage au dedans de lui, comme catégories morales certes, mais aussi et surtout comme options fondamentales qu’il devra assumer ou rejeter avec lucidité, conscient de sa propre responsabilité. Il est évident qu’une catéchèse qui dénonce l’égoïsme au nom de la générosité, qui donne sans simplisme et sans schématisme illusoire le sens chrétien du travail, du bien commun, de la justice et de la charité, une catéchèse de la paix entre les nations et de la promotion de la dignité humaine, du développement, de la libération, tels que les présentent des documents récents de l’Eglise, complète heureusement dans l’esprit des jeunes une bonne catéchèse des réalités proprement religieuses, laquelle ne doit jamais être négligée. La catéchèse prend alors une importance considérable car c’est le moment où l’Evangile pourra être présenté, compris et accueilli comme capable de donner un sens à la vie et donc d’inspirer des attitudes inexplicables autrement: renoncement, détachement, mansuétude, justice, engagement, réconciliation, sens de l’Absolu et de l’invisible, etc., autant de traits qui permettront d’identifier ce jeune parmi ses compagnons comme un disciple de Jésus-Christ.

Jean-Paul II, Catechesi Tradendae, 39

Inventaire des ressources magistérielles sur la catéchèse