Le don de soi, racine et sommet de la charité pastorale, a comme destinataire l’Église. Ainsi en a-t-il été du Christ « qui a aimé l’Église et s’est livré pour elle ». Ainsi doit-il en être du prêtre. Avec la charité pastorale qui imprègne l’exercice du ministère sacerdotal, comme un « office d’amour », « le prêtre, qui accueille la vocation au ministère, est en mesure d’en faire un choix d’amour, par lequel l’Église et les âmes deviennent son intérêt principal. Vivant concrètement cette spiritualité, il devient capable d’aimer l’Église universelle et la partie qui lui en est confiée, avec tout l’élan d’un époux pour son épouse ». Le don de soi n’a pas de limites, marqué qu’il est par le même élan apostolique et missionnaire que le Christ, le Bon Pasteur, qui a dit : « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos , celles-là aussi il faut que je les mène , elles écouteront ma voix , et il y aura un seul troupeau et un seul pasteur »
Pastores dabo vobis, 23
Point fixe avec le père Philippe Parant le mardi 12 décembre 2023