La fin des temps est atteinte dès le premier moment de l’incarnation.

La dévotion à Marie se comprend dans la perspective du second avènement de Jésus-Christ qui contient aussi bien le temps de l’église en marche que son accomplissement eschatologique dans le jugement universel. Il importe de ne pas rompre la continuité entre les temps présents et la parousie à venir, liés par un rapport typologique et analogique. La plénitude du temps étant advenue lors de l’incarnation, nous vivons désormais dans les derniers temps. Derniers, ces temps le sont dans l’ordre de la succession, mais aussi de la perfection. La fin des temps est atteinte dès le premier moment de l’incarnation, dès le fiat, où l’humanité de Jésus est définitivement insérée dans la plénitude de sa personne divine. Puisque l’incarnation est le chef d’œuvre de Dieu, ce fait acquiert une valeur définitive. Marie et l’Esprit-Saint interviendront donc puissamment dans le deuxième avènement du christ. La deuxième venue ne sera donc pas moins parfaite et moins mariale que la première.

Session sur la Révélation progressive de Marie dans l’église et le caractère eschatologique de l’église sur les deux avènements du Christ