Je suppose, au contraire, que la loi, après avoir rendu l’homme prĂ©varicateur, lui ouvre les yeux sur la gravitĂ© de ses blessures, lui fait sentir le besoin d’une guĂ©rison, et le met sur le chemin de la grâce, aussitĂ´t, Ă cette suavitĂ© funeste qui assurait la victoire Ă la concupiscence, le Seigneur oppose une suavitĂ© bienfaisante qui rehausse encore les charmes de la continence. Notre terre alors donnera en abondance les fruits dont se nourrit le soldat qui, Dieu aidant, soutient courageusement la lutte contre le pĂ©chĂ©.
Saint Augustin, De la continence, Chapitre 3