La louange de Dieu nous rassasie déjà, alors même que nous traversons encore le désert de la faim.

b. v.3-6 De la contemplation passée au rassasiement futur
Le psalmiste passe du présent au passé, il se souvient du rayonnement kabod de Dieu dans le temple de Jérusalem ou dans un sanctuaire mineur. Ce n’est pas en cherchant moi-même de l’eau que je trouverai la vie. La fidélité hésèd de Dieu vaut mieux que la vie. Il ne reste au psalmiste plus que ses lèvres pour chanter la louange de Dieu, ce qui actualise en lui le souvenir des merveilles qu’il a accomplies. Et cette louange le rassasie déjà, comme de graisse et de moelle v.6, parties nobles de l’animal sacrifié au temple.

Session sur les psaumes sur le psaume 63