La parole diabolique défait la création, mélange ce qui avait été séparé et veut ramener au tohu-bohu. Le péché, la souscription à la parole diabolique, rend moribond. Par lui la parole se fige, coupée de Dieu, la source de sa vitalité. La parole se réduit alors à la communication. On ne vit plus de l’appel de Dieu, mais pour se faire un nom, comme à Babel.
Cours de Théologie du langage sur Abram