La preuve que j’ai crié, c’est que vous m’avez exaucé.

« J’ai crié, mon Dieu », dit le Prophète, « parce que vous m’avez exaucé », au lieu qu’il semble qu’il devait dire : Vous m’avez exaucé, mon Dieu, parce que j’ai crié. Mais il faut entendre que le Prophète, après avoir dit : « J’ai crié », prouve la réalité de son invocation par l’effet qu’elle a obtenu : la preuve que j’ai crié, c’est que vous m’avez exaucé.

Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre 11,14