La réforme grégorienne veut voir cesser les transgressions de l’évangile, la simonie et le nicolaïsme.

La décomposition du monde carolingien a suscité une confusion entre les pouvoirs de plus en plus locaux et les structures ecclésiastiques. Mais la privatisation des fonctions ecclésiastiques érode l’autorité du pontife. Une poignée de familles romaines déterminent les élections en leur faveur et conduisent à l’élection des hommes n’ayant pas les qualités requises. Sont placés à la tête des sièges épiscopaux des membres de la famille des comtes ou des hommes leur étant fidèles. La dénonciation par les monastères de la simonie et du nicolaïsme qui corrompent le clergé est un des premiers témoins de la volonté de réforme de l’église. Le discours grégorien stigmatise tous les péchés incarnés par l’évêque Siffroi : l’esprit de la réforme grégorienne est en effet le désir de voir cesser ces transgressions de l’évangile.

Cours d’histoire de l’église au Moyen-âge sur la crise carolingienne