L’homme qui, dans la manière de se rapporter aux valeurs, se contenterait de s’abandonner au courant de ses sensations ou de ses sentiments en resterait au niveau de ce qui en lui ne fait qu’« advenir » [ce qui « se passe » en lui], et ne serait pas capable en plénitude d’autodétermination. L’autodétermination, ainsi que l’automaîtrise qui lui est liée, exige parfois que l’on agisse au nom de la vérité « nue » concernant le bien, au nom de la valeur non ressentie. Parfois même elle exige que l’on agisse à l’encontre de certains sentiments immédiats.
(PA 265-266.)
Cours de Morale fondamentale 2 sur Personne et Actes de Karol Wojtyla