Les signes de crédibilité extrinsèques que le premier concile du Vatican avait énoncés, le second les ramène à ces deux signes : le Christ et l’Eglise. Mais en fait il n’y a qu’un seul signe, le Christ qui porte en lui-même sa propre crédibilité et l’église est signé de crédibilité en tant qu’elle est signe du Christ. L’église est totalement relative au Christ et ne doit être comprise qu’en lui. Son unique raison d’être est de rendre Jésus-Christ présent aux hommes de tous les temps et de toutes les sculptures. Ainsi en présence de l’église, je suis en présence du Christ car l’Eglise du Christ, c’est l’Evangile vécu. Il n’y a donc pas à se passer du signe ecclésial comme si tout ce qui ce qui était visible devait être dépassé, comme si la plénitude de la réalité était de se passer de signe. La voie de crédibilité de l’église aujourd’hui est de vraiment être le Christ en montrant un visage d’adoration, de miséricorde et de joie.
Cours de Théologie fondamentale 3 sur l’union mystique du Christ et de l’Eglise