Le corps est donc valorisé en raison de la liberté qu’il autorise vis-à-vis des appétits.

Dans la cosmogonie bouddhiste, le corps humain évolue dans le monde du désir. Avoir un corps humain capable de dominer ses appétits est une chance que l’on a mérité dans une vie antérieure. Et ce corps est provisoire, on migre de corps en corps, ce qui porte à relativiser les appétits de ce corps. Le corps est donc valorisé en raison de la liberté qu’il autorise vis-à-vis des appétits, et de sa capacité à recevoir l’enseignement de Bouddha. Utilisé adéquatement, il permet de mériter d’accéder à un niveau supérieur d’existence, en accomplissant la nature de Bouddha inscrite dans tous les êtres, en se dissolvant dans le grand tout.

Bouddhisme, Définition

Cours de Morale fondamentale II sur les anthropologies orientale et hellénistique