Posons d’abord ce principe inébranlable que la vertu qui fait la bonne vie a pour siége l’âme, d’où elle commande aux organes corporels, et que le corps tire sa sainteté du secours qu’il prête à une volonté sainte. Tant que cette volonté ne faiblit pas, tout ce qui arrive au corps par le fait d’une volonté étrangère, sans qu’on puisse l’éviter autrement que par un péché, tout cela n’altère en rien notre innocence.
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre 01,16